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« Hôtel Roma » de Pierre Adrian aux éditions Gallimard




Il y a des écrivains qui nous accompagnent tout le long de notre vie, qu’on lit et relit à différents moments de notre vie. César Pavese est de ceux-là pour l’auteur.


Dans ce roman, l’auteur part sur les traces de César Pavese et suit les derniers mois de l’écrivain. Il se perd dans ses pas, arpente la ville de Turin, refait ses derniers voyages, visite les lieux de son quotidien, tente même de retrouver des connaissances de l’écrivain.


En repartant sur les lieux de Pavese, on découvre l’écrivain, ses œuvres, ses questionnements sur la vie, sa difficulté à vivre, ses démons. On rencontre aussi un homme plein d’humour et de sincérité. Un homme vivant tout avec passion, notamment avec les femmes. Ses chagrins d’amour seront multiples.


Ce voyage sur les derniers mois de l’écrivain et aussi la naissance d’une rencontre et d’un amour pour l’auteur. Turin devient la ville de ses recherches et aussi la ville des premières fois. Turin sera la ville des retrouvailles amoureuses.


Par une plume maîtrisée et stylisée, l’auteur sublime les instants du quotidien, les paysages italiens et la rencontre avec un écrivain. Il rend hommage aux écrivains qui nous font grandir, réfléchir et sont nos compagnons de route. Il sublime les choses simples.


A travers ce voyage livresque, ce voyage italien et ce voyage amoureux, on embarque nous aussi pour un voyage. C’est un livre magnifique qu’on savoure, lit en sentant le poids de chaque mot, relisant même de nombreux passages.


Un coup de cœur.


Les passages du livre qui m’ont touché :


« C’est ce qu’il y a de plus beau dans une liaison qui commence, le désir immédiat de deviner la réalité de l’autre en comprenant ses fictions. »


« On naît le plus souvent à une ville par sa gare, et tout commençait ici pour nous, sur un quai parmi des êtres anonymes qui rentraient chez eux ou s’en allaient vers des destinations inconnues. »


« Les souvenirs n’ont ni date ni heure et le ciel y est toujours bleu. »


« Il faudrait qu’il existe comme ça des lieux où le souvenir est si fort qu’on puisse avoir la certitude de réparer l’amour en s’y rendant. »


Et vous, quel passage vous a parlé ?

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