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« Les Renaissances » d’Agnès Martin-Lugand aux éditions Michel Lafon

  • quandleslivresnousparlent
  • il y a 3 jours
  • 2 min de lecture



Depuis quelques années, Rebecca qui est romancière, est en panne d’inspiration. Aucune histoire ne trouve sens au travers de son imagination. Elle passe ses journées à végéter sur son canapé.


Un soir, à un comptoir de bistrot, elle fait la connaissance d’un inconnu qui se confie à elle.


Ces bribes d’histoire contées par un homme qu’elle n’était pas amenée à revoir, réveille son imagination. Rebecca a le déclic pour une nouvelle histoire.


Ses doigts frôlent à nouveau le clavier de son ordinateur. Ses nuits sont à nouveau animées par ses personnages de fiction.


Mais pour continuer son histoire, il lui faut retrouver ce mystérieux homme et entendre la suite de ses souvenirs. Rebecca part ainsi à la rencontre de Lino, qui vit en ermite dans le sud de la France. Restaurateur de meubles anciens, il passe ses journées, entouré de secrétaires du 18ème siècle, de commodes cabossées, d’armoires datant de plusieurs décennies. Avec patience et minutie, il donne une seconde vie à ces meubles abandonnés. Il leur écrit à sa façon une nouvelle page.


D’abord réticent à confier son passé et les secrets qui l’ont abîmé, Lino accepte de se confier au milieu de son atelier.


Et les pages s’alternent entre le roman de Rebecca et l’histoire de Rebecca et Lino.


D’une rencontre improbable, ils vont chacun se libérer du passé pour avancer et écrire une nouvelle histoire.


Des ruelles de Venise, aux paysages de Provence, la fiction se mêle au réel. Les souvenirs remontent.


Le passé s’estompe pour faire place à de la nouveauté.


Des émotions et un nouveau regard pour se réinventer.


Les passages du livre qui m’ont touché :


« Mon devoir était de le sauver du désastre, de lui rendre sa grandeur et sa beauté tout en préservant les belles marques du temps. Comme des rides sur un visage. Les gens ne savent pas reconnaître la beauté où elle se trouve. Les rides, il ne faut pas les gommer mais plutôt les sublimer, elles racontent toute une vie. Et j’avais découvert que la sienne avait été bien remplie avant qu’elle ne soit relégué et oublié. »


« Ça parle d’amour, de famille, de déchirures, de beauté, de ce dont on rêve que l’on n’obtient pas toujours … et que l’on doit oublier à un moment si on veut vivre sa vie. »


Et vous, quel passage vous a parlé ?

 
 
 

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