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« Tout le blanc du monde » d’Alizée Gau aux éditions Dalva




Le blanc des paysages de l’Antarctique.


Le halo coloré des émotions.


Une histoire empreinte de poésie, de douceur et de beauté.


Enveloppé dans ces paysages, au chaud pour contrer les tempêtes de neige, attentif au crissement de la glace et au chant des icebergs.


Un conte d’hiver.


Une base scientifique au cœur de l’Antarctique. Des hommes et des femmes qui ont choisi de se couper du monde pour quelques mois. Des scientifiques, des techniciens et des volontaires travaillant ensemble pour étudier l’épave d’un bateau pris dans les glaces et mettre leurs connaissances et compétences en commun pour mener à bien leur mission.


Dans ce très beau voyage littéraire, deux personnages se dévoilent à nous : Apollinaire, un jeune homme qui a quitté le gris de sa banlieue parisienne pour tenter l’aventure et trouver sa voie. Très sensible, il observe les couleurs se dessinaient autour des personnes qui partagent ce voyage. Et Johanne, une trentenaire polyglotte, légèrement cabossée par la vie. Elle porte en elle, une sensibilité liée aux sons qui l’entourent et est venue pour réaliser un documentaire mais également retrouver un sens dans sa vie.


De très beaux moments d’amitié, des amours partagés, de la douceur, de la pureté pour un magnifique voyage.


Il est aussi question dans cette histoire qui apporte réflexion ; d’écologie, de l’impact des hommes sur la fonte des glaces, des conflits géopolitiques pour trouver toujours plus de ressources minières et pétrolières.


Un beau conte écologique et un nouveau coup de cœur.


Les passages du livre qui m’ont touché :


« Aimer ne signifie pas toujours comprendre, entendre et écouter sont deux faces de la même sensation. Seul le passage du temps, aidé de quelques lois physiques, permet à la Terre de tourner, aux couleurs de s’épanouir, aux sons de voyager, et au vide de s’emplir de présences. »


« J’accompagne mon équipe vers l’infini et au-delà. »


« C’est l’œuvre de vies entières que d’écouter le vide – et c’est l’œuvre du vide de peupler l’univers des plus profondes contradictions. »


« Tout sur Terre est fragile : les humains et leurs sentiments ; les courants sous-marins si sensibles à la banquise et au soleil ; la forêt millénaire qu’une allumette embrase ; l’existence inconsciente de sa fin jusqu’à son dernier souffle. »


« Il est certains retours que nous devons longuement imaginer avec tout notre amour, pour les voir finalement apparaître. »


Et vous, quel passage vous a parlé ?

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